Mardi 10 mai 2016.
18 degrés à 8 h 30, ciel bleu, petites robes, c'est parti pour Monaco... Nous perdons un peu de temps à prendre de l'essence - du 98 pour les bijoux - et nous voilà en route.

Arrivées à Roquebrune-Cap-Martin, les anciennes se garent au fond du parking du Country Club sur le sentier des douaniers près du restaurant gourmand la DifférAnce où nous déjeunerons.

Monaco.jpg
Nous commençons le grand tour de Monaco à 10 heures. On part à la découverte de la principauté, lieu magique et prestigieux, et de ses points de vue magnifiques en bus touristique à étage : le rocher, Fontvieille, Monte-Carlo, le palais princier, la cathédrale, les villas d'exception, les parcs fleuris, les Ferrari, les yachts et puis... le circuit et les gradins éphémères dans la ville pour le Grand Prix Historique de dimanche. Pas une ambiance de kermesse, pas chez ces gens-là, mais tout de même l'effervescence est latente. La course des anciennes emprunte le même circuit urbain que le Grand Prix qui a lieu deux semaines après, les riverains en ont pour trois semaines de galère...
Sur la place du palais princier, nous attendons pour assister à la relève de la garde à 11 h 55 très précises. Plutôt folkloriques et anachroniques, ces carabiniers vêtus de noir faisant leur spectacle réglé comme du papier à musique !

A 13 heures, un déjeuner succulent nous attend sur une terrasse surplombant la mer. Au menu, de la pélamide, souvent appelée bonite. Au dessert, Walter est cravaté pour son anniversaire devant un fondant au chocolat. Un bon moment.

15 h 30, nous reprenons les voitures, direction Eze-Village tout en haut de la corniche pour visiter la parfumerie Fragonard créée en 1926 à Grasse. L'usine laboratoire d'Eze date de 1968 et s'occupe des cosmétiques. Trois sœurs dirigent la société.
Le parfum s'obtient par extraction des huiles essentielles des fleurs de Grasse ou des produits importés dont le citron. Et oui, celui de Menton est trop odorant... Deux méthodes : distillation à la vapeur ou extraction par solvants volatils. Pour bien distiller, il faut 300 kg de pétales de fleurs et de l'eau chauffée à 100 degrés, le tout refroidi à -5 degrés. Pour obtenir 1 litre d'huile essentielle, l'alambic réclame par exemple, 3 tonnes 1/2 de pétales de roses ou 5 tonnes de rhizomes d'iris, l'or bleu des parfumeurs.
Essentiel dans le métier, un nez différencie 2 000 essences différentes, il n'y a que 50 nez au monde.
Les parfums sont conditionnés en bouteilles métalliques appelées estagnons.

Puis guidés par l'Opel GTE de Claude, le rallyman, nous grimpons au col d'Eze en passant par Saint-Michel, commune de Villefranche-sur-Mer. Ça tourne et ça vire. Mal de coeur, vertige et beaux points de vue assurés avec la Méditerranée et les Alpes en lignes de mire.

Une bien belle journée se termine et nous rentrons au bercail par la Turbie vers 19 heures. Brigitte et Gérard sont arrivés mais sans la Citroën DS qu'ils ont laissée au garagiste.